Devenir Sorcière !

Devenir un Sorcier ou une Sorcière Confirmé(e)

Qui connaît aujourd’hui l’ancienne langue de la Lune ? Qui parle encore avec la Déesse ? Seules les pierres se souviennent encore de ce que la Lune nous a dit jadis, de ce que les arbres nous ont appris, de la voix de l’herbe et du parfum des fleurs !

𝕷’𝖆𝖕𝖕𝖊𝖑 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝕽𝖔𝖚𝖊 𝕻𝖆𝖌𝖆𝖓𝖊

Dans les brumes argentées de l’aube silencieuse,
Là où les ombres dansent entre les arbres anciens,
S’éveille l’appel, murmure ancien, présence mystérieuse,
Celui qui chuchote aux âmes : « Viens… deviens… »

Mais devenir sorcier ou sorcière n’est point jeu d’enfant,
Ce n’est ni sort jeté à la volée, ni poudre aux vents.
C’est une Voie, une quête lente, profonde et sacrée,
Un sentier d’ombre et de lumière, par l’âme foulé.

Au commencement, l’initié est graine sous la neige,
Encore endormie, frémissante, sans âge ni repère.
Mais vient le temps de la terre, du silence et du rêve,
Où l’on apprend à se connaître dans l’ombre des hivers.

Chaque sorcière, chaque sorcier, naît deux fois :
Une fois du sang, une fois du souffle.
Et la seconde naissance, tissée de choix,
Demande offrande, volonté et épreuve qui essouffle.

Il faut purifier la chair, laver l’esprit,
Par l’eau parfumée d’encens et d’herbes bénies.
Il faut que le corps devienne le temple du savoir,
Et que l’âme apprenne à voir… sans les yeux du soir.

La magie n’est pas une fuite, mais un retour,
Une spirale vers le centre de soi,
Où les dons — sept joyaux — brillent alentour,
Et s’éveillent au rythme d’un souffle, d’une foi.

Tu devras marcher pieds nus sur la mousse humide,
Parler au feu, écouter la pierre, danser sous la lune.
Sentir la Kundalini serpenter, fluide,
Et dans le silence, entendre les runes.

Les livres sacrés deviendront tes compagnons,
Mais le plus précieux est celui que tu écriras :
Celui de ton vécu, de tes révélations,
Celui que l’ombre seule lissera du bout de ses doigts.

Tu apprendras la sagesse, non dans les mots,
Mais dans l’observation du corbeau, du ruisseau,
Dans le miroir des songes, dans les larmes versées,
Dans l’humble patience d’un sort non prononcé.

Les sept dons ne sont point dons par hasard :
Ils sont défis, épreuves, et serments muets.
Ils ne se donnent qu’à l’âme en retard,
Celle qui chute, se relève, et jamais ne se tait.

Et puis, il y a l’Amour — celui du Sacré,
De la Déesse et du Dieu, dans leurs danses étoilées.
Il faut honorer le Masculin, l’originel féminin,
Comprendre que tout est Un, qu’il n’est pas de fin.

Un jour, tu seras prête, ou prêt.
Tu te tiendras seul(e), sous l’arbre, sans maître,
Le vent te nommera par ton nom secret,
Et la Lune elle-même viendra t’apparaître.

Mais n’oublie jamais, toi qui veux devenir Élu(e),
Que dans ce monde aux reflets illusionnés,
Nombreux sont ceux qui entendent l’appel nu,
Mais rares sont ceux qui osent le chemin emprunter.

Alors si ton cœur bat au rythme des saisons,
Si tes mains frémissent à l’approche du grimoire,
Si tu sens que ta voix porte le nom des Anciens,
Sache ceci : tu es déjà en chemin.

Et le chemin, lentement, fera de toi
Un(e) Sorcier(e) véritable, dans la paix et la foi.
Non pas par puissance, ni par grandeur,
Mais par amour, par vérité… et par ardeur !

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Initiation à la Magie Naturelle et à la Sorcellerie Traditionaliste avec les podcasts Godmentica !